Catherine, auxiliaire de vie et anciennement factrice, nous raconte son quotidien

Qui êtes-vous ?

Je suis Catherine, j’ai 60 ans, je suis Auxiliaire de Vie et je vis à Rennes. Je suis une heureuse grand-mère de 3 petits enfants.

Depuis combien de temps travaillez-vous comme auxiliaire de vie avec Ouihelp ?

Je collabore avec Ouihelp depuis 2 ans. Avant cela j’ai travaillé pour d’autres entreprises du secteur et j’ai également travaillé en direct avec des particuliers employeurs. Je réalisais essentiellement des tâches ménagères. Je dirais que j’étais plutôt aide à domicile. Chez Ouihelp, je travaille vraiment en tant qu’auxiliaire de vie, et je préfère largement faire ce que je fais maintenant plutôt que de réaliser des ménages : psychologiquement, comme relationnellement, c’est plus intéressant. Là, je fais réellement de l’aide à la personne, et j’ai un vrai contact avec les personnes que je soutiens.

Que faisiez-vous avant ?

J’ai été factrice à la Poste durant 25 ans.

Pourquoi avez-vous décidé de changer ?

Quand la Poste est devenue une société privée, j’ai perdu ce que j’appréciais dans mon quotidien, j’ai donc décidé de partir. Je me suis orientée vers le métier d’auxiliaire de vie parce que j’aimais le contact avec les gens, que j’avais en étant factrice. J’ai démarré par des ménages et j’ai passé mon diplôme d’AVS en formation accélérée.

Pourquoi le métier d'AVS ?

Pour le contact avant tout. On échange avec les personnes chez qui nous nous rendons. Nous sommes d'abord des étrangers, et petit à petit, nous nous connaissons et nous créons des liens et une vraie relation de confiance. Quand on y arrive, c’est vraiment agréable ! Et puis c’est stimulant. L’aide globale aux personnes, les gestes pour les soutenir, la stimulation quotidienne…

Je me sens importante et valorisée par ce que je fais au quotidien.

Comment avez vous entendu parlé de Ouihelp, pourquoi nous avoir choisi ?

Je suis arrivée de Nice il y a 2 ans, et j’ai envoyé mon CV à plusieurs endroits. C’est Ouihelp qui m’a appelée le plus rapidement. Le fait de signer un CDI directement avec le bénéficiaire m’a tout de suite plu : on sait ce qu’on fait et où on va, ce n’est pas comme les autres sociétés, du jour au lendemain on change de missions, de bénéficiaires, et on ne peut jamais créer de lien.

Est ce que Ouihelp vous aide régulièrement pour gagner en expertise ?

Oui ! Depuis que je suis chez Ouihelp j’ai appris plein de choses : à me servir des lèves personnes, faire les douches… je suis très curieuse dans la vie (j’aime apprendre, j’aime voyager…) et Ouihelp répond à ma soif de curiosité. Les équipes me donnent les clés pour bien apprendre : j’ai l’impression de ne jamais avoir autant appris qu’en ces deux ans !

Quels sont les profils des personnes que vous soutenez ?

Je m’occupe d’une petite dizaine de bénéficiaires qui sont très différents. Ils ont entre 30 et 95 ans : certains sont en situation de handicap et nécessitent une aide que je dirais plus technique, tandis que d’autres ont davantage besoin de compagnie. J’apprécie énormément la variété des interventions.

Qu'est-ce-qui vous plait le plus dans votre quotidien ?

Rencontrer différentes personnes : chacun a sa façon de voir la vie, à des histoires à raconter… Il y a deux accompagnements que j’apprécie particulièrement, celui du vendredi matin où j’accompagne une dame faire le marché, toutes les semaines, ou bien celui où je me promène 1h30 avec une autre dame. Une journée à l’autre est différente, et même dans une journée, les missions sont différentes. C’est ce qui me plait le plus.

Etes-vous satisfaite de notre collaboration ?

Oui tout à fait, il y a un vrai lien avec Annabelle, Anais et Lucie, qui s’occupent de l’agence de Rennes : on peut parler de tout, de ce qui va ou ce qui ne va pas, et dans tous les cas on est toujours bien accompagné. Elles sont à l’écoute tant sur des questions de vie privée que de vie professionnelle : ça a un petit côté familial qui fait toute la différence. Ce n’est pas comme les grosses sociétés où on a la sensation de n’être que du personnel. Si on me propose des interventions dont les missions ne me plaisent pas, je peux les refuser et mes décisions sont respectées par Ouihelp : j’ai le choix avec eux, alors qu’ailleurs je ne l'aurais pas. Ouihelp, je vous le dis, je reste jusqu’à la retraite !

A toutes les personnes qui se demandent si c'est un bon métier, que leur diriez-vous ?

Il faut avoir de l’empathie, du respect mutuel et aimer le contact humain, pour être AVS. Ce n’est pas un métier facile mais pour moi c’est ce qui m’anime : c’est un beau métier, ce sont de belles histoires, ce sont de beaux liens que nous créons. Quand le contact passe bien avec les bénéficiaires, c’est gagné, et cela rend les journées très agréables.

Pourquoi selon vous ce métier n'attire pas assez ?

Malheureusement c’est un métier qui dans l’ensemble est mal payé par rapport à ce qu’on fait, bien qu’aujourd’hui chez Ouihelp je suis mieux payée que je ne pouvais l’être ailleurs. Ce n’est pas un métier qui est valorisé alors qu’il est essentiel : il existe depuis peu une convention collective, il y a eu la première journée des auxiliaires de vie cette année… c’est en train de changer petit à petit mais pas encore assez pour donner envie aux jeunes, ce qui est dommage parce qu’il est beau ! Je suis actuellement en arrêt à la suite d' un accident de voiture, et ça me manque de ne pas aller voir mes bénéficiaires, j’espère vite être remise sur pied !

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