illustration

Nouveau : chez Ouihelp, bénéficiez immédiatement de 50% de remise sur votre facture ! Plus d'informations ici.

Retour à tous les articles

Jérôme, auxiliaire de vie, nous parle des avantages à travailler avec Ouihelp

Écrit par Sarah Sosnowski, publié le 01/03/2024
"On se sent écouté" : Jérôme, auxiliaire de vie à Aix en Provence, nous parle de son quotidien avec Ouihelp.

Qui êtes-vous ?

Je suis Jérôme, j’ai 23 ans, et je vis à Aix-en-Provence.

Depuis combien de temps travaillez-vous comme auxiliaire de vie ?

J’ai toujours fait ce métier, d’abord en Ehpad, et depuis peu à domicile. J’ai commencé à travailler en 2018, après mon bac Pro ASSP (accompagnement, soins et services à la personne). J’ai appris ce métier en Ehpad, j’ai travaillé dans 2 établissements appartenant à de grands groupes. Après le COVID, j’ai fait un vrai burn out. J’ai quitté mon emploi et j’ai déménagé pour faire une formation d’aide soignant à la Croix Rouge d’Aix. Pendant la formation j’ai travaillé dans le milieu hospitalier, c’était super, puis je suis retourné en Ehpad et ça ne m’a pas convenu. J’ai arrêté la formation.

J’ai décidé de chercher un nouvel emploi. Comme mon expérience était sur de l’aide à la personne, je me suis orienté dans cette voie et j’ai trouvé Ouihelp. Le domicile, c’est un environnement très différent, et ça m’a bien plu. Pendant mes recherches, je me posais la question de me réorienter et finalement je suis très content comme ça, tout s’est fait naturellement.

Depuis combien de temps travaillez-vous comme auxiliaire de vie avec Ouihelp ?

Depuis octobre 2023 : c’est une amie qui m’avait parlé de Ouihelp, elle avait fait quelques remplacements, elle avait apprécié l’équipe et m’avait recommandé votre entreprise. Je me suis renseigné, j’ai eu mon premier rendez-vous, et je commençais le jour même ! Ca c’est fait très rapidement. Il y avait des besoins urgents et moi j’étais disponible immédiatement, et avec l’expérience requise pour Ouihelp. Tout c’est fait simplement et ça m’a plu.

Qu’est-ce qui vous a plu exactement ?

Je dirais déjà l'équipe : Camille et Marie étaient présentes à l'entretien et on s'est vite entendu, j'ai beaucoup aimé nos échanges. Et surtout, elles étaient à l'écoute (et le sont toujours !). J'ai été bénévole à la SPA et notamment en famille d'accueil. J'ai accompagné un chien âgé de 16 ans nécessitant une grande présence car il avait de nombreux soucis liés à son âge. Lors de mon entretien, nous avons abordé mon expérience à la SPA avec Camille et Marie, également sensibles à cette cause. J'ai expliqué que j'avais deux chiens et que j'avais besoin de temps pour m'en occuper sans donner plus de détails sur l'état de santé de l'un d'entre eux. Ce sont des valeurs que j'apprécie beaucoup. Elles ont accepté mes contraintes et je me suis senti écouté et compris. J'ai pu être là jusqu'à la fin, et j'en suis vraiment heureux. La vie personnelle est vraiment prise en compte, c'est génial.

Pourquoi avoir choisi le métier d'AVS ?

Il m’est venu naturellement. Ma grand-mère avait la maladie d’Alzheimer quand j’avais 12 - 13 ans. Elle habitait dans une maison au bout du jardin, et j'étais très souvent avec elle. J’ai suivi l'évolution de sa maladie, j’ai été présent quand il fallait l'être, et je l’ai aidée, pour des choses compliquées parfois. Je les ai faites parce que je trouvais ça normal, j’avais l’impression d’être à ma place. Quand je me suis posé la question de ce que je souhaitais faire comme études, le soin m’est venu naturellement.

Je pensais initialement vouloir être infirmier mais avec le temps, je me rends compte que j’aime le soin, et que je veux rester dedans. Peut-être pas toujours comme soignant, j’aimerais un jour évoluer dans de la gestion, mais toujours dans le soin, je ne me vois pas ailleurs.

Qu'est-ce-qui vous plaît le plus dans votre quotidien en tant qu’AVS ?

Le soin, c’est vraiment ce qui me plaît, c’est ce que je vous disais. Après je dirais également la liberté de pouvoir exercer comme je veux. Les équipes Ouihelp me disent souvent que nous avons un planning à la carte, qui s’adapte à nos disponibilités et pas l’inverse. Avant chaque mission, en fixe ou en remplacement, on est vraiment consulté. Il n'y a pas de contraintes, c’est moi qui décide d’accepter, ou non.

Qu'est-ce-qui vous plaît le moins dans votre quotidien ?

Le comportement de certaines familles : alors que nous arrivons avec beaucoup de bienveillance, certaines personnes ne sont ni très humaines ni reconnaissantes, alors que l’on prend soin de leurs proches. Ça n'est arrivé vraiment que très peu de fois.

De combien de bénéficiaires vous occupez-vous ?

J’ai 8 bénéficiaires, en ce moment il y a un peu plus d’hommes que de femmes mais c’est souvent l’inverse. Mes missions vont de la toilette à l’habillage, avec des repas, des sorties (se promener, boire un café en terrasse, lire le journal)... Des actes de la vie quotidienne pour que ces personnes puissent rester au domicile et qu'elles y soient en sécurité. Pour certaines personnes je me charge juste de la toilette, pour d’autres ça va être plutôt de la stimulation : de la peinture, du dessin, se promener… ça dépend de chacun !

Est-ce que le fait d’être un homme change quelque chose ?

En Ehpad, je devais changer des femmes, certaines étaient très pudiques, et ça les gênait. Chez Ouihelp, ils demandent aux bénéficiaires, avant de proposer un intervenant, s’il y a une préférence entre un homme ou une femme, donc je ne me suis jamais retrouvé dans une situation compliquée.

Je dirais même que parfois être un homme c’est plus simple dans les interactions. Je ne sais pas trop pourquoi, je pense que c’est parce que les bénéficiaires sont de la vieille école, il y a toujours cette autorité masculine qui, finalement, évite des discussions. Par exemple, en Ehpad, il y avait des patientes atteintes de la maladie d’Alzheimer ; elles refusaient tous les soins avec mes collègues femmes, et avec moi ça n’a jamais été un problème.

Avez-vous tissé des liens forts avec certains de vos bénéficiaires ? Voulez-vous nous partager une jolie histoire ?

Je me souviens de ma toute première bénéficiaire, celle avec qui j'ai commencé le domicile. Elle est passionnante, on discute énormément, elle a eu une vie très riche. Elle a été hospitalisée il y a quelques mois et ca m'a semblé naturel que je passe la voir. J'ai une vraie affection pour elle. Bien sûr, ce n'est pas une amie. Mais ça m'importait d'aller la voir.

Ou bien je pense à cette bénéficiaire dont je m'occupe depuis peu. Les débuts ont été très compliqués avec elle. Atteinte de la maladie d'Alzheimer, elle refusait tout et préférait souvent rester au lit. Je vais chez elle tous les matins (du lundi au vendredi), 3 heures par jour. Et dans un contexte comme celui-là, ce n’était pas agréable ni pour elle, ni pour moi. Et en parallèle, je voulais avoir mes matinées, comme je vous l’ai dit, pour avoir le temps de m’occuper de ma chienne. En accord avec ma bénéficiaire, sa famille et Ouihelp j’ai commencé à prendre ma chienne en intervention chez cette dame et cela l'a complètement changée. Elle s'est ouverte, on parle ensemble et maintenant on sort tous les jours ! Malgré sa maladie, elle se souvient de moi, de mon prénom, on a créé une vraie relation et je pense que ma chienne Joy y est pour quelque chose !

La bénéficiaire de Jérôme avec sa chienne, au cours d'une ballade

Et elle se rappelle de votre chienne ?

Oui ! Bon elle l’appelle John alors que c’est Joy, mais c’est parce que la prononciation est dure !

Ça aussi c’est une chance dans mon travail, de pouvoir prendre ma chienne avec moi. Je vois que ça fait énormément de bien aux bénéficiaires, ça les stimule, et ma chienne n’est pas toute seule à la maison. C’est que du positif : ça plaît aux bénéficiaires, à ma chienne, et à moi ! Tout le monde est content.

A toutes les personnes qui s’interrogent sur ce métier, que leur diriez-vous ?

C’est un beau métier, parce que c’est un métier humain. Il peut y avoir des aspects négatifs, comme la surcharge de travail, le salaire… Mais je n’ai plus ça chez Ouihelp. C’est génial de voir rapidement le résultat de nos actions, la satisfaction des personnes que nous aidons. C’est très valorisant de se dire qu’on apporte vraiment quelque chose à quelqu’un. Si vous voulez vous lancer dans ce métier, allez-y ! Mais surtout faites-le dans de bonnes conditions : collaborez avec les bonnes personnes.

Pourquoi selon vous ce métier n'attire pas assez ?

Malheureusement c’est un métier qui n’a pas une bonne image. On pense à la charge physique et mentale, aux trajets, aux emplois du temps… les gens ont besoin d’avoir une vie personnelle en dehors de leur vie professionnelle, et je pense que le métier d’auxiliaire de vie ne semble pas laisser place à ça, comme pour n’importe quel métier de soignants d’ailleurs.

Pourquoi, selon vous, c’est un métier plutôt féminin ?

Je ne sais pas du tout ! Je dirais que c’est peut-être traditionnel. A la guerre, c’était les femmes qui soignaient. Est-ce que c’est resté dans les mœurs, que ce soient les femmes qui aident ? Ce qui est sûr c’est que je me suis retrouvé très souvent le seul homme dans mes cours ou mes stages.

La journée nationale des aides à domicile a lieu le 17 mars. Que pensez-vous de cette journée ? Est ce que cela peut changer le regard sur ce métier et ainsi le valoriser à sa juste valeur ?

Je ne savais pas qu’il y avait une journée qui nous était dédiée. Je ne sais pas si ça va changer grand chose, regardez pendant le covid, on applaudissait, et aujourd’hui ? C’est positif d’avoir une journée mais cela ne suffit pas à changer la vision du métier. Ce qu’il faut c’est le rendre plus attractif, dans le salaire, mais même dans le travail en lui-même : il vaut mieux avoir peu de bénéficiaires mais avoir ainsi du temps de qualité, c’est mieux pour les bénéficiaires comme pour nous !


Vous êtes auxiliaire de vie et souhaitez postuler chez Ouihelp ? Envoyez-nous votre CV remplissant : ce formulaire

Découvrir Ouihelp

Vous pouvez compter sur une équipe de professionnels de l 'aide à domicile pour vous informer et vous accompagner.

En savoir plus

À propos de Sarah Sosnowski