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Maïckel est coordinateur et ancien AVS. Découvrez le regard d'un homme sur ce métier !

Écrit par Sarah Sosnowski, publié le 28/06/2024
Découvrez le témoignage de Maïckel, ancien auxiliaire de vie et aujourd'hui coordinateur chez Ouihelp Lyon.

Qui es-tu ?

Je m’appelle Maïckel, j’ai 27 ans et je vis à Sainte-Foy-lès-Lyon. Je suis né en Ardèche où j’y ai grandi et j’ai rejoint la région lyonnaise vers mes 20 ans.

Que fais-tu chez Ouihelp ?

Je suis coordinateur de secteur, sur l’agence de Lyon Ouest. Je suis arrivé en mars 2024. Mon rôle est vaste : je m’occupe de la relation avec les auxiliaires de vie, je suis en charge de leurs plannings, je vérifie que ces derniers leurs conviennent. Je m’assure également de leur satisfaction, ça passe par des appels, des rendez-vous ou bien des évènements que je mets en place… Le plus souvent, mon rôle est de trouver des solutions d’accompagnement d’urgence (des auxiliaires de vie disponibles dont les profils et disponibilités correspondent aux besoins), pour des personnes âgées qui souhaitent de l’aide dans les tâches de leurs quotidiens.

Et que faisais-tu avant d’être coordinateur ?

J'étais auxiliaire de vie ! J’ai commencé à 18 ans et ai travaillé dans différentes structures et à domicile, pendant plus de 9 ans. J’ai commencé à travailler comme AVS avec Ouihelp en juillet 2022. Début 2024, quand la coordinatrice de Lyon m’a annoncé son départ, je lui ai demandé comment candidater à son poste. Elle m’a mis en contact avec la Directrice Régionale, j’ai passé des entretiens et me voici !

Comment t’es-tu lancé dans le métier d’auxiliaire de vie ?

Durant les vacances, après avoir obtenu mon bac, j’ai réalisé une mission d’entretien dans l'hôpital où ma mère travaillait. Au bout de 2 semaines, on m’a indiqué qu’il manquait quelqu’un pour réaliser les soins et on m’a demandé si ce poste pouvait m’intéresser. J’avais passé un bac spécialisé en RH, je ne pensais pas m'orienter dans les soins mais je n’avais pas encore fait mes vœux et je me suis dit “pourquoi pas” ! J’ai suivi une aide soignante pendant 1 mois qui m’a formé, et j’ai commencé les soins, au poste d’aide-soignant. Le contact avec les personnes m’a tout de suite plu, et j’ai continué dans cette voie. J’avais l'impression de faire un métier qui apportait quelque chose, qui avait du sens.

Dès le début, j’étais à fond, je voyais que je faisais du bien. C’est ce qui m’a motivé.

J’ai travaillé dans plusieurs maisons de retraite mais c’était un travail à la chaîne et les conditions me déplaisaient de plus en plus. J’avais l’impression de ne pas pouvoir améliorer les choses et ça me dérangeait de ne pas pouvoir aider comme je le souhaitais les personnes âgées. Je me suis tourné vers le domicile après 3 ans en établissement.

Qu’appréciais-tu dans le métier d’AVS ?

Quand on veut travailler, il y a du travail ! Moi je bosse beaucoup, et j’avais énormément de missions qui m’étaient proposées, c’était facile de trouver.

Ce que j’aimais dans le domicile, c'était le temps que j’avais avec les personnes âgées : du temps pour faire les soins, mais du temps aussi pour parler avec elles… elles ont vécu tellement de choses et ont tellement d’histoires à nous raconter, à nous transmettre. Cet aspect humain, ces échanges avec les bénéficiaires, c’est ce que j’appréciais le plus. Et la satisfaction du travail bien fait. J’ai été formé par une aide soignante très carrée et elle m’a transmis cette rigueur qui m’a permis de travailler comme il faut. Toutes mes missions se sont toujours bien déroulées, j’étais très apprécié et cette reconnaissance me touchait. J’ai créé des liens très forts avec mes anciens bénéficiaires, et il y en a certains avec qui je suis toujours en contact, je vais même parfois déjeuner avec eux quand j’ai le temps !

Est-ce qu’être un homme a été plus facile ou difficile pour toi ?

Je suis convaincu que c’est complètement différent. Aussi bien positivement que négativement. Par exemple, je sais que je n’ai pas pu effectuer certaines missions parce qu’il s’agissait de femmes et qu’elles ne voulaient pas d’un homme pour les aider. Ça a été un frein par moments, mais sur d’autres interventions, jugées plus “physiques”, je sais que mon profil était privilégié.

Ça a également joué dans les liens que je construisais avec les bénéficiaires. Par exemple, certaines dames semblaient enchantées que je les aide, sûrement sensibles à mon charme (rires). Je pense notamment à l’une de mes bénéficiaires, qui était dans le service psychiatrie, qui refusait de marcher à part avec moi. Ou bien les hommes, que je trouvais plus détendus, plus naturels dans nos interactions - le côté “entre hommes” jouait certainement.

On m’a souvent fait des réflexions, dans le cadre du travail que “c’est un métier de femme”. Ma supérieure m’avait même dit, quand j’ai pris le poste d’aide-soignant “pour moi, un homme peut être infirmier, médecin mais pas auxiliaire de vie” : elle avait peur que ça perturbe les résidents, il n’y avait pas eu un seul homme avant moi à ce poste. Au final ça s'est super bien passé parce que j’y suis resté quelques années.

Je suis convaincu qu’être un homme ne doit pas être un frein, au contraire, le fait de pouvoir faire plus de missions physiques est un vrai plus, parce qu’il y a des besoins certains et si ça peut soulager les femmes, il faut en profiter. Et c’est pour ça qu’il faut changer les mentalités en passant par les gens du métier : ce n’est pas qu’un métier de femme, et tant qu’il y aura des remarques sexistes, ça ne pourra pas avancer dans le bon sens.

As-tu une belle histoire à nous raconter avec l’un de tes bénéficiaires ?

Oui, je me souviens d’une histoire qui illustre parfaitement notre rôle à tous dans la bonne prise en charge des personnes dépendantes : Ouihelp, l’AVS, la tutelle… Il s’agit de l’accompagnement de Mme B, qui vivait à Tassin. La référente de l’agence de Lyon l’avait rencontrée à l'hôpital, et elles avaient convenu d’un passage de 2h par semaine pour l’aider. C’était moi qui devait passer. Mais à chaque fois que je venais, je me rendais compte qu’elle était tombée, ou bien qu’elle ne parvenait pas à ouvrir la porte… J'ai dû, à plusieurs reprises, faire appel aux pompiers pour entrer dans la maison et l'aider. Je me suis battu pour mettre en place des interventions journalières, parce que 2 heures par semaine ne suffisaient pas du tout pour bien la soutenir. Ouihelp a contacté la tutelle, et nous avons réussi à orchestrer un vrai accompagnement, avec un passage quotidien, de plusieurs heures par jour. C’était une vraie réussite, et j’ai trouvé ça très beau. De rien, nous avons pu aider totalement une femme qui en avait besoin. Avant nous, elle était complètement isolée. On a pu l’entourer, échanger avec elle, la stimuler. Avant nous, sa maison était sale, malodorante, c’était un taudis. Nous avons tout rangé, tout nettoyé. Nous lui avons créé un havre de paix pour qu’elle puisse paisiblement y finir ses jours. C’est ça notre mission, conseiller et apporter un accompagnement adapté aux besoins de chacun, et nous avons réussi à le faire jusqu’à la fin.

Et qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir coordinateur à la place d’AVS ?

Après presque 10 ans à travailler comme auxiliaire de vie, j’ai eu la sensation d’être arrivé au bout. J’ai fait beaucoup de choses, suivi des formations comme par exemple apprendre les soins de trachéotomie ou bien j’ai travaillé en psychiatrie… tout cela dans le but de m’améliorer et de casser la routine. Mais là, j’avais l’impression d’avoir fait le tour et je commençais à m’ennuyer.

Également, si au début les emplois du temps décalés ne me dérangeaient pas, je me suis aperçu que je ne parvenais pas à passer beaucoup de temps avec mon entourage, que je loupais des évènements importants. Quand on travaille tôt le matin, ou bien la nuit, ou les week-ends, on est en décalage avec ses proches qui ont des horaires plus classiques, et au bout d’un certain temps, ça m'a posé problème, j’aspirais à avoir un quotidien plus “tranquille”.

Quand j’ai réfléchi au métier de coordinateur, je me suis dit qu’il s’inscrivait parfaitement dans la continuité de mon parcours : il faisait le lien avec ma formation initiale, RH, mais également avec mon quotidien sur le terrain. Être coordinateur, on ne se rend pas forcément compte de tout ce qu’il y a à faire, du travail à mener au quotidien. Je continue à apporter quelque chose, à trouver du sens dans mes missions, tout en apprenant un nouveau métier.

Comment s’est déroulée ton intégration ?

Ca s’est très bien passé ! J’ai directement travaillé avec la responsable de secteur de Lyon, j’ai suivi la formation Ouihelp (la Ouihelp Academy), je suis parti en immersion auprès de Séverine qui est coordinatrice à Chambery mais également auprès de chargés de recrutement... J’ai rencontré des bénéficiaires, j’ai fait des entretiens d’embauche… J’ai découvert mon poste et tous les postes qui gravitent autour. J’ai pu comprendre ma mission, ce qui m’attendait, ce qui allait impacter mon quotidien et comment mon quotidien impactait celui des autres. Tout ça s’est déroulé en un mois, c’est génial d’avoir le temps d’être formé comme ça. On m’a toujours bien expliqué, tout le monde a été présent pour moi.

Qu’apprécies-tu dans ton nouveau métier ?

J’aime avoir des responsabilités, me dire que j’ai une liberté d’action pour mener mon agence dans le bon sens. Je gère ma relation avec les AVS, je crée le lien avec mes équipes. Retrouver le management, ça me plait, ça fait écho à mes études. Tout ce qui est contrat, planning, ça me plait aussi… j’apprécie la majorité des tâches que j’ai à faire.

Si je dois dire quelque chose à Ouihelp ça serait “merci”. Merci de m’avoir fait confiance et de m’avoir permis d’avoir cette évolution.

Recommanderais-tu à tes proches de travailler avec Ouihelp ? En tant qu’AVS ou en tant que salarié ?

Oui, pour l’un ou pour l’autre ! Quand j’étais auxiliaire de vie avec Ouihelp, j’ai fait venir des AVS. Jamais je n’aurais fait venir des personnes que je connaissais si ce n’était pas un bon plan Et même en tant que salarié, Ouihelp est une entreprise à l'écoute, elle met beaucoup de choses en place pour la qualité de vie au travail c’est hyper important. En 2024, si on est dans un métier où on est mal, ça n'a pas d'intérêt. Je trouve que Ouihelp répond à beaucoup de critères vs. toutes les entreprises que j’ai connu.

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